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Le coin de Malcolm J.

Créations de textes poétiques, avis littéraires, et tant d'écris... vains !

La tension du déclin

Malcolm J.
La tension du déclin
La tension du déclin

Alors que, résigné, l’été se débine, L’âme tangente, je parcours les collines. Le blé se dresse haut, le maïs le dépasse. Le labeur revient dans son entrepôt, acharné ; Laissant la chaude folie dans son hôtel de passe, Pendant que lui, reprend ses rênes d’affligé. Je goûte, de facultés, à cette phase étrange… Douce-amère se dévoile, cette période qui change. Les champs blonds, vagues d’or, Ondulent sur le rythme du vent, Et exhibent ce corps à corps, Au regard émerveillé du mot passant. Les fragrances vespérales, balises enivrantes, Portent la lune de ma voile errante. Les épis brillent, splendides...

Passage de "Seul le silence" de R. J. Ellory

Malcolm J.

« Et les jours dont je me souviens sont partis. Ils se sont fondus en silence dans un passé indistinct. Pas seulement partis, mais oubliés. C’étaient des jours dont je pense qu’on ne les reverra jamais. »

"Le Léopard" de Jo Nesbo

Malcolm J.
"Le Léopard" de Jo Nesbo
"Le Léopard" de Jo Nesbo

Il s'agit du premier roman que je lis de cet auteur norvégien (ça change de la Suède qui a le vent en poupe, ou de l'Islande pour ce qui est de la mode des polars scandinaves), et j'en suis agréablement surpris. Rien à voir avec Mankell et les atermoiements incessants de Wallander. Nesbo fait assumer à son héros une descente aux enfers, sans complaisance, et avec une transparence douloureuse. Hong Kong, Norvège, Congo, c'est un thriller international qui se découvre au fil des pages, et de dire par là que le crime n'a pas de frontières et paraît plus libre d'opérer et de réussir que les moyens...

Nietzsche

Malcolm J.

"Si tu regardes trop longtemps l'abîme, l'abîme aussi regardera en toi."

"Les anonymes" de R. J. Ellory

Malcolm J.
"Les anonymes" de R. J. Ellory
"Les anonymes" de R. J. Ellory

Le style d'Ellory va en profondeur. Progressivement, l'auteur creuse une fosse oppressante d'où il est difficile de s'extirper tant elle flirte avec la réalité. "Les anonymes" portent bien son titre mais gagne à être connu. Cependant, le thème est différent de "Seul le silence" et peut paraître ennuyeux si on ne s'intéresse pas à la géo-politique. Ces pages dévoilent bien plus que l'histoire d'un tueur en série, plutôt celle d'un roi du monde pour qui tous les moyens sont bons afin d'éradiquer tout ce qui va pas dans le sens de ces intérêts. Ellory a bien du courage de s'attaquer ainsi à la première...

Extraction d’une illusion

Malcolm J.
Extraction d’une illusion
Extraction d’une illusion

L’arrière plan de l’image se noie dans un blanc épuré ; il n’en fait jaillir que plus flamboyants les élans capillaires aux reflets iridescents de la belle captive photographiquement sage. Les mèches saillantes s’ordonnent harmonieusement ; l’ensemble sied parfaitement au charme du visage. Le regard, plein de défi et d’attente à la fois, crève l’écran, hypnotise et capture le cœur pour attirer à l’approche. Chant de sirène élégant ? Princesse en perdition ? Nœud gordien et voile diaphane se trouvent proches… La douceur des traits, les lèvres fines, les oreilles discrètement dissimulées, les subtils...

Tocqueville

Malcolm J.

« Il nous semblait parcourir des catacombes ; il y avait là mille êtres vivants, et cependant c’était une solitude. »

Les labyrinthes sordides

Malcolm J.
Les labyrinthes sordides
Les labyrinthes sordides

Dans les couloirs de ces nuits où le sommeil est aride, je vide le chargeur de mes mots. C'est ainsi que je lutte contre l'angoisse du vide. A l'heure fatidique du sommeil, même mon médecin me l'a dit, on peut randonner solitaire sur le plateau de l'anxiété. Afin de combattre ponctuellement contre la peine de son attitude, mon docteur me délivre de minuscules béquilles chimiques... A prendre en cas d'extrême limite et avec modération. Dans ce temps perdu, on vit dans l'irréel. Les bruits diffus du dehors se transforment en berceuse, et mon appartement devient une autre planète. Ce sont dans ces...

Le drame du Titanic

Malcolm J.

J e me lève, comme d'avis russe après la soirée vodkaïsée, alors que je suis plutôt d'avis croquette, enfin céréales. Je ne me fais pas de bile, bas, haut, je gère... Je poursuis tel un louveteau mal adroit et non un lève-tôt gauche à souhait ! La lumière qui s'immisce par la fente de mes paupières, rode et apure mes pièces sensitives. J'achalande ma viande jusqu'au bout du couloir semi-obscur avec une demi-force, mode automatique. Je pousse, avec une espérance d'aspect rance, le capot de ma délivrance pour le trop plein de ma vessie. Je compte bien sur la lanterne pour faire la vidange. Mais là,...

Le salon de l’érosion

Malcolm J.
Le salon de l’érosion
Le salon de l’érosion

Intro-succion Lorsque la morphine part sur des dérives non thérapeutiques, Le commerce illicite sème une poudre prisée. La neige, dont l’effet boule attire vers le vide hypnotique, Paraît tellement anodine dans son négligé de nudité ! Pourtant il faut montrer patte blanche pour approcher, Même dans ses connaissances, les initiés. Elle se vend comme une invitation à l’oubli, Une fréquentation exclusive qui a son prix. A petite dose simplement scellée Dans une lingerie de papier, Un caps comme l’appellent ses intimes. Une enveloppe qui composte un paradis d’abîme, Un enfer d’apaisement en ouvrant...

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